PRINCIPE DE CONSTRUCTION
Les murs à ossature en bois sont des parois dont les fonctions porteuses sont assurées par des éléments en bois de faible section et standardisés. L’ossature murale est constituée principalement de poteaux ou montants (éléments verticaux) espacés de 40 à 60 cm, compris entre une lisse de chaînage et une sablière (éléments horizontaux). Les assemblages se font le plus souvent par clous.
Les bois d’ossature désignent couramment les Bois Rabotés Secs (BRS) d’épaisseur 45 mm dont l’usage le plus courant est la fabrication de murs à ossature bois. Ce produit peut être en bois massif ou abouté. Le contreventement de la structure est généralement assuré par des panneaux dérivés du bois. Ceux-ci participent également à l’étanchéité à l’air de la construction.
L’exécution des structures et vêtures en bois présente, un substantiel gain de temps. Les temps d’étude et de préfabrication en atelier se retrouvent ainsi amortis une fois le chantier débuté.
Cette réduction des délais peut également impliquer une réduction des dépenses : la rapidité d’exécution de la construction bois fait partie des leviers à activer pour trouver le bon équilibre économique d’une opération, avec des coûts réduits en maind’oeuvre et en tenue de chantier.
RE 2020 ET MATÉRIAUX BIOSOURCÉS
La Réglementation Environnementale RE2020 est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Elle suit les orientations de la France dans sa stratégie nationale bas carbone (SNBC) en posant des exigences croissantes sur la réduction de l’impact carbone du bâtiment, la réduction des consommations énergétiques, et le confort d’été pour les occupants.
En intégrant un indicateur de stockage carbone temporaire via l’analyse de cycle de vie des matériaux, la RE2020 met naturellement en avant les matériaux biosourcés.
La notion de biosourcé caractérise les matériaux entièrement ou partiellement issus du vivant. Ceci inclut les matières premières issues de la biomasse végétale (comme la paille), ou animale (comme la laine de mouton), et exclut les matériaux dit « géosourcés » (la terre crue ou la pierre par exemple), bien que les
matériaux en terre fibrée (comme le torchis) puissent logiquement intégrer cette famille.
Les produits biosourcés ont une faible empreinte carbone. Peu d’énergie est nécessaire à leur fabrication. Issus de matières premières renouvelables, leur usage contribue à préserver les ressources naturelles. Ils permettent de stocker une part importante de carbone durant leur vie dans un bâtiment, et sont potentiellement valorisables en fin de vie.